16.08.2004


Guy Boumbangoye, président de l'association des Jeux Oloupi, fait le point des préparatifs à deux jours du début des compétitions.

A quelques jours de l'ouverture des Jeux Oloupi 2004, comment se présentent les choses?

-Tout est pratiquement fin prêt pour offrir aux aficionados des jeux propres, spectaculaires et beaux. La seule fausse note que nous déplorons est le retrait de l'ASFO, Assnanga et Asov. Je déplore encore plus que ces forfaits aient été annoncés dans des condtions et des délais qui ne nous permettent pas de les remplacer au pied levé. Malgré la contrariété que cette situation crée, nous gardons le cap et je puis vous assurer que le niveau de la compétition n'en pâtira pas.

Ces forfaits ont-ils un lien direct ou indirect avec l'initiative de certains de vos membres dissidents de créer une compétition concurrente à la Coupe Oloupi?

-Vous savez, je ne suis pas très porté sur la polémique stérile. Je me refuse donc à répondre maintenant à ceux qui dénigrent l'action du Comité Directeur et le taxent de pratiquer l'exclusion. J'ai déjà eu l'occasion de donner les explications nécessaires en Assemblée Générale et lors de notre rencontre avec les parlementaires de la Sébé-Brikolo et de Bayi-Brikolo sur les critères que nous avions utilisés pour qualifier les équipes pour la Coupe Oloupi 2004. Je rappelle, dans le souci d'éclairer l'opinion, que ces critères avaient été définis collectivement lors des travaux en commission du 25 avril 2004. Le rapport qui avait sanctionné ces travaux avait été approuvé à l'unanimité. Comprenez donc mon étonnement et -je dois l'avouer- mon agacement devant les accusations injustes dont on nous accable.

Je pense que dans cette affaire, certaines personnes ne poursuivent pas des objectifs en rapport avec le sport. Il faut qu'elles aient le courage de le dire et de l'assumer au lieu de chercher des prétextes et à destabiliser la Coupe Oloupi. Je regrette que certains de nos membres -minoritaires toutefois- se soient laissés entraîner dans cette entreprise de destabilisation. A part ça, je n'ai aucun problème avec une quelconque initiative si elle apporte quelque chose de plus à la jeunesse d'Okondja.

Cette situation n'est pas bonne pour la sérénité et le développement de nos activités mais ma responsabilité en tant que président est de ne jamais me lasser de dialoguer. Je poursuivrai donc mes efforts pour aplanir les malentendus et faire revenir à la maison ceux de nos membres qui se sont égarés.

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