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Chers akebenautes,


      Il m'est agréable de partager à nouveau avec vous quelques réflexions sur des sujets brûlants du moment. Deux sujets me préoccupent particulièrement à l'heure d'écrire ces lignes: la situation du Stade Akébé et la défection du Gabon pour l'organisation de la CAN féminine 2006.

Sur la situation de notre club, il est clair que son début de saison a de quoi inquiéter. Bon dernier après cinq journées en ayant pris seulement un point, une première décision a été prise avec la destitution de l'entraîneur Michel Minko. Mais trois matches plus tard, Akébé est toujours en queue de peloton. Il y a cependant un léger mieux car l'équipe semble, depuis, avoir gagné en consistance tactique et son jeu est beaucoup plus équilibré. Nous pouvons remonter la pente; certes pas au point d'accrocher une place africaine mais au moins pour se maintenir et repartir sur des plus solides la saison prochaine.

Le Gabon s'est retiré de l'organisation de la CAN féminine de football 2006 qui lui avait été attribuée l'année dernière. La raison invoquée par le Ministre des Sports pour justifier ce retrait est que la FEGAFOOT s'était engagée sans la caution du gouvernement. Une telle décision a de quoi surprendre et pose la question du sérieux des décudeurs de notre pays. Cette décision pourrait compromettre les chances de candidature conjointe Gabon-Guinée Equatoriale à l'organisation de la CAN 2010. Certes la Guinée Equatoriale a bien appréhendé les implications de la défection gabonaise et s'est proposée de le remplacer. Mais la question reste posée: cette candidature a-t-elle des chances d'aboutir lorsque l'un des partenaires est aussi peu fiable? Cette situation est révélatrice de ce qu'aucune politique sportive cohérente n'existe au Gabon.

La cécité dont souffrent les décideurs gabonais est largement responsable du piètre niveau de notre football et cette capitulation de l'Etat n'est qu'une preuve supplémentaire qui vient de nous être administrée. Cette CAN aurait pu être une occasion à saisir pour réaliser ou renover des infrastructures dont nous avons cruellement besoin et tester notre capacité à organiser un évènement d'envergure internationale.
                                                                                       Rodrigue OSSI DE LUMBANGOYE.

 

© Stade Akébé